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Les Storyboarders  Ces  artistes  proteiformes

Tous les artistes présents sur le site TOONBOOX sont storyboarders.

Ils ont travaillé sur de nombreuses productions françaises et internationales.

Mais quest-ce qu'un storyboarder, au juste ?

Que ce soit pour un épisode, un court métrage ou un film, le rôle du storyboarder est de faire, sous la direction du réalisateur, le découpage technique et artistique en suivant le scénario. Il transforme le script en plans dessinés, exploitables en production. 

Lorsque la production fonctionne correctement, cet artiste-technicien ne travaille pas seul ; il est dirigé par un réalisateur ou un superviseur de board.  Pour travailler, en plus du script, des modèles personnages et décors, il a comme référence un mémo du réalisateur et un storyboard étalon fait par le même réalisateur. Ces éléments lui donnent des indications précises, artistiques et techniques, afin que son travail soit conforme aux choix et à la vision du réal : le style de narration, le rythme, la façon de cadrer, les perspectives, l’acting, les posings et les expressions. Comme iI y a plusieurs storyboarders dans le cas d’une série, le réalisateur doit veiller à garder une homogénéité entre tous les storyboards des storyboarders.

 

Les compétences du storyboarder.

Un storyboarder doit avoir plusieurs compétences : savoir lire un script, avoir un bon niveau de dessin, un sens de la narration, du rythme, de la caractérisation, du posing et des expressions. Il doit impérativement avoir une connaissance des techniques de fabrication pour mettre en place des plans réalisables en production. Il doit avoir une bonne culture générale. Principalement, une culture cinématographique qui ne s’arrêtent surtout pas à l’animation ; des références indispensables qui lui permettent d’échanger avec le réal, et d’appliquer les règles de narration universelles qui rendent  une œuvre compréhensible, afin qu’elle trouve son public.

Le storybaorder, le réalisateur et le scénario.

Il lui faudra souvent, avec le réalisateur, résoudre des problèmes posés par le script, les manques, les incohérences, les problèmes géographiques, le temps, les lieux, la hiérarchisation des personnages…  Et sans en perdre le sens !  Car en cours de production, c’est le sens de ce que l’on raconte qui souffre en premier. Suivre à la lettre un script donne rarement de très bons résultats.

 

La place du storybaorder dans la production.

En plus de tout cela, il est important que le storyboarder ait conscience de sa place dans la chaine de production : son travail n’est qu’une étape appelée à être transformée, utilisée par d’autres. Il s’agit de trouver le niveau de dessin adéquat - ni trop, ni pas assez - pour gérer son temps et respecter les délais tout en faisant des journées de travail normales et régulières. En effet, il est tentant pour le storyboarder de confondre storyboard et bande-dessinée, mais c’est un écueil. Le storyboard n’est pas une œuvre personnelle. Il faut tenir compte de l’équipe, des contraintes techniques, du style prédéfini de l’œuvre et de la vision du réalisateur. Un dessin trop poussé, trop détaillé est contre-productif.

 

La place du storybaorder dans le monde.

Comme le scénariste, le storyboarder est souvent un indépendant isolé géographiquement des bureaux de la production. Cet éloignement génère des malentendus qui peuvent être aggravés par une mauvaise organisation de la production, ou par l’incompétence du réalisateur. Le script, même validé par tous les décisionnaires, peut lui aussi devenir un problème s’il n’est pas écrit de façon « visuelle ».

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